des pensées peu inspirantes leur viennent à l’esprit. On pense à ce qu’on a mangé la veille pour notre déjeuner, ou bien à ce qu’on va manger demain. La concentration est comme une épée nue qui ne permet plus d’être distrait, alors préparons le chemin avec la concentration. Dans la concentration, on ne permet pas à une miette de pensée, bonne ou mauvaise, d’entrer dans son mental. Quelqu’un frappe à la porte de son mental, mais on ne sait pas si c’est une bonne ou bien une mauvaise pensée, si c’est un ami ou bien un ennemi. Dans ce cas, la meilleure chose à faire est de garder la porte verrouillée.
Lorsque plus la moindre pensée ne tente d’entrer en nous, c’est que nous avons réussi notre examen grâce à notre sincérité et, à partir de ce moment-là, nous sommes prêts à méditer. Enfin, si nous sommes plus avancés, nous entrerons au bout d’un certain temps dans la contemplation. Dans la contemplation, l’amant divin et l’Aimé Suprême sont un. Nous observons notre partie la plus élevée et en même temps, nous sommes notre partie la plus élevée qui nous observe. À un moment, je suis l’amant de Dieu et mon Bien-Aimé se trouve juste devant moi. L’instant d’après, nous changeons de rôle et Il est l’amant tandis que je suis le Bien-Aimé. (Sri Chinmoy démontre la contemplation).