>
<
<<
>>
- 21 -

félicité pendant tout le reste de la journée.
Je dis à mes élèves : « Je n’ai pas touché vos pieds et je ne vous ai pas supplié de venir suivre notre voie. Non, vous avez vu et vous avez ressenti quelque chose en moi et j’ai également vu et ressenti quelque chose en vous. Ce n’était pas unilatéral, non, non, non ! J’ai ressenti en vous une véritable faim intérieure et vous avez ressenti en moi un véritable frère aîné qui pouvait vous offrir un amour immense et une compassion immense. Avant, vous vous prélassiez dans les plaisirs de l’ignorance, mais maintenant, vous aspirez et vous implorez consciemment la lumière. La seule chose qui vous satisfera et vous comblera vraiment est la joie intérieure que vous obtiendrez de votre prière et de votre méditation. »
Il y a quinze ou vingt ans, avant de venir dans notre voie, certains de mes élèves prenaient de la drogue. Après m’avoir vu donner des conférences, répondre à des questions ou méditer avec eux, ils ont abandonné leur vie de drogue parce qu’ils ont compris que cette nourriture ne les nourrirait plus. Ils voulaient quelque chose d’autre. Un enfant d’un an ou deux ramasse de la terre et la mange. Il mange tout ce qu’il trouve autour de lui. Puis, sa mère le gronde et lui apprend à manger de la vraie nourriture. Une fois qu’il est grand, il ne prend plus qu’une nourriture convenable. Exactement de la même manière, lorsque nous entrons dans la vie

Conversations avec Sri Chinmoy - Volume 1