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spirituelle, nous cessons de manger la boue et la terre de la vie de plaisirs pour ne boire que le nectar intérieur de la joie divine.
À chaque seconde, nous pouvons soit nous élever, soit descendre, selon ce que nous voyons, faisons et selon l’endroit où nous nous trouvons. Je vais souvent dans des restaurants indiens pour prendre des repas épicés ; l’humain en moi aime cette nourriture. Mais la nourriture qui nous a été offerte aujourd’hui a grandement satisfait le divin en moi, parce qu’elle était très satvique. J’ai été vraiment et divinement nourri par ce repas, non seulement à cause de sa pureté, mais également parce que je suis ici avec Gurudeva et  ses dévots les plus chers. Dans un restaurant indien, on n’entend pas de chants védiques ; on entend plutôt du rock and roll ou de la musique non divine. J’essaie de manger, mais les forces vitales inférieures et les mauvaises vibrations de l’endroit essaient de faire descendre ma conscience, alors je suis tout le temps sur les charbons ardents. Mais ici, je n’ai pas à m’inquiéter parce que personne ne cherche à faire descendre la conscience de personne. Au contraire, ici, nous ne faisons que nous élever mutuellement.

Question : Voulez-vous dire de manière subtile que le brahmacharya est important dans la spiritualité ?

Conversations avec Sri Chinmoy - Volume 1