implicitement en la volonté de mes élèves de marcher et de courir avec moi le long de la Route de l’Eternité. De leur côté, ils croient que je serai capable de les aider, les guider et les mener vers le But destiné. Tout repose donc sur notre foi mutuelle.
Je leur donne ce que je suis et ce que j’ai. Ils me donnent ce qu’ils sont et ce qu’ils ont. C’est comme cela que je suis avec eux individuellement et collectivement — non seulement à Jamaïca, mais partout ailleurs dans le monde. Je leur dis une chose : ne regardez que les bonnes choses chez les autres et essayez de les accroître. Si je donne de l’importance à l’aube qui point tôt le matin, ma conscience tout entière sera inondée de lumière. Mais si je préfère penser à l’obscurité qui précède l’aube, mon esprit sera enveloppé d’obscurité.
Je demande toujours à mes élèves de voir l’aspect positif de la vie et non pas l’aspect négatif. Je leur demande d’aimer les autres et d’essayer d’accentuer non seulement leurs propres bonnes qualités, mais également les bonnes qualités des autres. Je leur dis : « Si vous voyez deux bonnes qualités et une mauvaise qualité chez quelqu’un, appréciez-le et admirez-le pour ses bonnes qualités. Ensuite, il sera lui-même gêné d’avoir cette mauvaise qualité et il essaiera de s’en débarrasser. Mais si vous allez lui dire qu’il a telle ou telle mauvaise qualité, il ne changera pas. La seule