directement à Dieu qui il doit aider et de quelle manière.
Mais avant d’atteindre cet état d’unité avec Dieu, en attendant de pouvoir entendre la Voix de Dieu et de pouvoir recevoir Ses Messages intérieurs, devons-nous nous contenter d’attendre et de ne rien faire ? Supposons que nous rencontrions quelqu’un dans la rue en train de mourir, devons-nous attendre l’Ordre de Dieu avant de venir en aide à cette personne ? Allons-nous nous dire qu’il mérite de toute évidence son sort, parce qu’il doit avoir fait du mal dans une incarnation précédente ?
Où est notre conscience ? Où est le bon sens ? Dieu ne nous a-t-il pas donné un cœur pour nous identifier avec la souffrance des autres ? Si quelqu’un a vraiment besoin de mon assistance, ne dois-je pas aller aider cette personne si j’en suis capable ? De même, lorsque je serai moi-même dans une situation difficile, d’autres braves gens viendront à mon secours. Si nous ne nous entraidons pas comme cela, dans quelle société vivons-nous ?
Supposons maintenant que la personne souffrante soit l’un de nos proches. Dans ce cas, nous renonçons aussitôt à notre détachement philosophique. Nous ne nous demandons pas quelle est la cause karmique du problème. Lorsque notre mère ou notre père tombent malades, nous restons auprès d’eux à l’hôpital jour et nuit et nous prions pour que Dieu,