Par ailleurs, il faut savoir qu’il y a une chose que l’on appelle l’Heure choisie de Dieu. Nous semons la graine et nous attendons aussitôt l’arbre, mais cela prend du temps. Nous devons attendre que la graine germe. Je dois d’abord devenir une toute petite plante avant de devenir un gigantesque banian. Les chercheurs spirituels font souvent l’erreur d’attendre des résultats immédiats, mais tout prend du temps. C’est comme d’allumer la flamme d’une gazinière : on peut tourner le bouton, mais tant qu’on n’a pas atteint un certain point, il ne peut y avoir de flamme. Je demande ainsi à mes élèves d’attendre l’Heure choisie de Dieu. Cette Heure ne vient que lorsque Dieu nous donne la capacité. Je prie, mais Il ne Se réalisera en moi et à travers moi qu’à Son Heure choisie.
Nous avons tous besoin de liberté et nous la voulons tous. Cette liberté n’est ni celle de César ni celle de Napoléon, qui voulaient conquérir le monde, mais c’est celle de Jésus-Christ ou du Seigneur Krishna ou encore du Seigneur Bouddha, qui ne voulaient qu’une seule chose : aimer et servir le monde. Ce que nous essayons de trouver, c’est la liberté-unité. Nous devons avoir le sentiment que le monde entier nous appartient, que nous faisons partie intégrante du monde et que nous sommes destinés à servir le monde. Si tel est notre sentiment et si nous prions Dieu avec ferveur et inconditionnellement, nous deviendrons sans faute Ses instruments